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 AGRICULTURE

Les ASI qui soutiennent activement l’éducation primaire sont fréquemment amenées à acheter de la nourriture pour la cantine scolaire, pour pallier les défaillances des parents d’élèves quand les récoltes de l’année précédentes ont été médiocres.

 

Or plusieurs ASI sont spécialisées dans des domaines spécifiques du développement

rural :

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pour la culture attelée
pour l’aviculture villageoise
pour le maraîchage et les fruits
C’est ainsi que la culture du Moringa oleifera, l’arbre du paradis, a été adoptée dans plusieurs villages soutenus par des ASI, au bénéfice de la nutrition des jeunes.

Le site web de MICROFEL a un dossier très complet sur cet arbre, dont les feuilles ont des teneurs très élevées en vitamines et éléments minéraux, ainsi qu’un autre sur Artemisia anua. 

C’est ainsi également que s’est mis en œuvre dans plusieurs villages un projet d’intensification des cultures céréalières, sous le nom de « zaï mécanisé amélioré ».

 

Il consistait à fournir du matériel adapté (le porte-outils « kassine » et ses accessoires) à organiser des formations sur la culture attelée, de préférence avec des ânes, sur la fabrication de composts de qualité, et sur l’enrobage local des semences pour faciliter le semis en sec, avant les pluies. 

Les grandes lignes du projet

Mis en œuvre depuis

2015

Par 6 ASI 

dans

8

villages

Avec un budget de

+/-   36 000€

dont 30 000€ de

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 Retrouvez les étapes de réalisation du « zaï mécanisé amélioré » sont détaillées dans un livret édité en 2019 par C.A.S.E. BURKINA et PROMMATA International.

Il reste, aujourd'hui, beaucoup de travail pour poursuivre dans ces deux domaines :

 

- Moringa : formation à la taille, avec des outils adaptés (sécateurs, égoïnes) ; séchage des feuilles au village en saison des pluies.

 

- Artemisia anua : familiariser les villageois à la culture de cette plante, très efficace contre le paludisme.

 

- Intensification céréalière : mise en œuvre dans d’autres villages ; fabrication de composts améliorés dans plusieurs villages…

 

Pour y parvenir, C.A.S.E. Burkina est à la recherche de fondations privées qui, à l’exemple de la Fondation BRAGEAC, puissent l’accompagner pendant quelques années avec des financements de l’ordre de 30 000 à 50 000 €.

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